Léon XIV – Venez à Jésus pour la guérison

LLe mois dernier, nous avons interviewé le Dr Mary Healy sur L'armée de guérison que Dieu suscite en ces temps. C'est un véritable mouvement prophétique en réponse aux maux spirituels et physiques de notre époque. 

Aujourd’hui, le pape Léon XIV exhorte les fidèles à se tourner vers Jésus pour obtenir la guérison, en particulier lorsque nous nous sentons « coincés ». 

Chers frères et soeurs,

Avec cette catéchèse, je voudrais attirer notre attention sur un autre aspect essentiel de la vie de Jésus, à savoir sa guérisons. C'est pourquoi je vous invite à porter devant le Cœur du Christ vos parties les plus douloureuses et les plus fragiles, ces endroits de votre vie où vous vous sentez bloqués. Demandons avec confiance au Seigneur d'écouter notre cri et de nous guérir. 

Le personnage qui nous accompagne dans cette réflexion nous aidera à comprendre qu'il ne faut jamais perdre espoir, même perdu. Il s'agit de Bartimée, un aveugle et mendiant que Jésus rencontre à Jéricho. (Cf. Mk 10: 46-52)…Que faire quand on se trouve dans une situation qui semble sans issue ? Bartimée nous apprend à faire appel aux ressources que nous avons en nous et qui font partie de nous. C'est un mendiant, il sait demander, et même crier ! Si vous voulez vraiment quelque chose, vous faites tout pour y parvenir, même lorsque les autres vous reprochent, vous humilient et vous disent de laisser faire. Si vous le désirez vraiment, vous continuez à crier !

Le cri de Bartimée, dans l’Évangile de Marc – « Jésus, fils de David, aie pitié de moi ! »(v.47) – est devenue une prière très connue dans la tradition orientale, que nous pouvons également utiliser : « Seigneur Jésus-Christ, Fils de Dieu, aie pitié de moi, pécheur. »

Bartimée est aveugle, mais paradoxalement, il voit mieux que les autres et reconnaît Jésus ! Devant son cri, Jésus s'arrête et le fait appeler (cf. 49), car il n'est pas de cri que Dieu n'entende, même lorsque nous ne sommes pas conscients de nous adresser à lui. (Cf. Ex 2: 23)Il paraît étrange que, face à un aveugle, Jésus ne s'approche pas immédiatement de lui ; mais, à bien y réfléchir, c'est le moyen de réactiver la vie de Bartimée : il l'encourage à se relever, il a confiance en sa capacité à marcher. Cet homme peut se relever, il peut se relever des affres de la mort. Mais pour cela, il doit accomplir un geste très significatif : il doit jeter son manteau. (cf. v. 50)!

Pour un mendiant, le manteau est tout : il est sa sécurité, sa maison, la défense qui le protège. Même la loi protégeait le manteau du mendiant et imposait qu'il soit rendu le soir s'il était pris en gage. (Cf. Ex 22: 25)Et pourtant, bien souvent, ce sont précisément nos apparentes sécurités qui nous barrent la route – ce que nous avons revêtu pour nous défendre et qui, au contraire, nous empêche de marcher. Pour aller à Jésus et se laisser guérir, Bartimée doit se montrer à lui dans toute sa vulnérabilité. C'est l'étape fondamentale de tout chemin de guérison… Ce qui sauve Bartimée, et chacun de nous, c'est la foi. Jésus nous guérit pour que nous puissions devenir libres…

Chers frères et sœurs, confions à Jésus nos maux et ceux de nos proches avec confiance ; confions la douleur de ceux qui se sentent perdus et sans issue. Appelons-les aussi pour eux, et nous serons certains que le Seigneur nous entendra et nous soulagera. (voir Prière de confiance pour vos proches).

 

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